16 septembre 2024
Sport, musique, poèmes et photographie
Ecrire toutes les quinzaines s'est révelé être une douce utopie. J'ai du mal à écrire sur moi ou mes émotions visiblement.
Pour autant j'ai écris quelques vers sur des sujets me tenant à coeur ; la cigarette, et d'autres moins ; le pigeon.
Ai-je bien avancé sur les projets ci-dessous ? Spoiler : non.
A noter : certains projets verront le jour cette année et d'autres non, voir jamais, des projets vont se rajouter, d'autres disparaîtres... En plus de ces projets orientés web dev pour la majorité, j'aimerais me concentrer sur ma base documentaire, entre autres via Anki pour continuer à ne pas oublier, les systèmes et réseaux, et évidemment la cybersécurité. Voici donc une liste non exhaustive des sujets que je veux approfondir :
Bonne nouvelle, j'ai terminé Time Fails, il est disponible sur toutes les plateformes de streaming.
Je continue avec Dementia mais j'ai peu avancé, le morceau est presque finie et je n'ai pas a motivation pour le mixage.
Et la pratique continue, tout en continu, de gros progrès en terme d'habitudes et de travail.
Je n'ai jamais autant été sportif et en bonne santé de toute ma vie ; fier de moi. je me passionne à nouveau pour la photographie et le dessin.
Tes plumes ne pouvant plus t'élever au rang de Dieu
L'odeur du bitume remplace celle des cieux
A peine accidenté que les mouches pullulaient
Tel un ciel étoilé un soir d'été
Ton corps décharné, écartelé à la vue de tous
Les ailes déclamant un appel silencieux
Dans un simulacre pathétique d’accueil vers l’Elysée
Ton gris terne, jurant avec les couleurs de tes tripes
Quand bien même il sublime ce bitume sale et crasseux
Ils te roulent dessus, rient de ton malheur et ignorent tes suppliques
Tes dernières paroles auraient aisément comblées ces derniers versets sataniques
Mon odorat me joue des tours
Parfois agréable, souvent immonde
Quand je te vois mon sang ne fait qu’un tour
Je consomme ton ambroisie contradictoire
Tu n’existes pour moi que dans l’ivresse
La dernière, la première. Qu’importe.
Tu me révèles aux liches, aux spectres
Te fumer. Te voir consumer. T’expirer
Qu’importe le visage que tu prends
Tu restes en moi malgré mon désaveu
Tel une grande Dionysie, tu m’attires
Tu me mens comme je t’inspire
Ta forme inhumaine engendre
Une volonté plus qu’humaine
Mon paquet de candeur s’effrite
Sur tes notes, chromatiques
Pour autant je te veux après mes repas
Au bar, après une ou deux pintes
Que ferais-je de mes dix doigts
À m’éloigner des femmes enceintes
Ton doux fumet exhalé, surprenant mes sens
M’exalte par sa brutalité âpre et dominante
Faisant de ma pauvre âme un exemple décent
De ta fatalité morbide, mais si aimante
Que puis-je expier de plus ? Que veux-tu ?
La mort drapée de blanc aux bas orangé
Imaginer ta présence et ne pas te trouver
Une fête sans alcool, un bar sans tabac
Finir ce livre serait comme finir ses jours
L'amour mut, change et évolue
A regarder sa vie, en scrutant tout autour
Nous vide nos corps, nous mets à nu.
Commencé, ce livre n'en a guère rapporté
Tout en restant lui-même, ma vie
Qu'une envie pressante s'est laissée perpétrée
Entière, tournée vers elle, offerte.
A contempler cette matinée
Qu’un rien embrassa cet édifice
La peur d’un oubli m’attriste
M’aidera t’il dans ma vie d’artiste ?